Nouveau rebondissement dans l'affaire de la liste noire des paradis fiscaux. L'ambassadeur de l'UE à Berne défend la Suisse. Il souligne les différences entre le cas de la Suisse et celui du Lichtenstein. Il rappelle que : "La Suisse a conclu un accord sur la fiscalité de l'épargne avec l'Union européenne, l'accord sur la lutte contre la fraude est en phase de ratification, et la Suisse coopère dans la lutte contre le blanchiment d'argent. C'est donc une autre situation que le Liechtenstein".
C'est une véritable saga qui s'offre à nous depuis mardi dernier, jour de la déclaration du Ministre allemand des finances. Ce dernier déclare alors que la Suisse devrait être inscrite sur la "liste noire" des paradis fiscaux. Berne et Berlin n'ont eu depuis de cesse de monter l'affaire en neige.
Certes, le thème importe. L'Allemagne défend une cause qui lui semble juste alors que la Suisse lutte pour son image. Alors que la crise menace le monde, que l'heure est à la coopération internationale, deux pays s'affrontent becs et ongles. A s'interroger alors si l'énergie ainsi dépensée ne serait pas plus utile ailleurs.
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dimanche 26 octobre 2008
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